5 mars 2017 – Mise à jour le 8 mai 2023
Le capiton, ces fossettes très disgracieuses sur les cuisses et les fesses, se traitent aujourd’hui grâce à une technique médicale très novatrice : Cellfina.
D’où viennent ces trous sur les cuisses ? Des septas (travées fibreuses qui relient la surface supérieure de la peau aux tissus profonds) qui peuvent être très courts et durs chez certaines personnes et attirent la peau vers la profondeur. En 2012, les Américains ont mis au point une machine, spécialement dédiée au traitement de cette cellulite particulière. Le principe n’est pas nouveau. Il repose sur celui de la « subcision », une technique déjà bien connue des médecins qui avaient compris qu’en sectionnant les cloisons fibreuses à l’aide d’une lame, on pouvait ainsi libérer les cellules graisseuses et améliorer l’aspect de la peau. La bonne idée, c’est d’avoir remplacé ce geste manuel par une machine, avec un protocole standardisé qui rend aujourd’hui le traitement parfaitement sécurisé (à condition que le médecin soit formé à la technique et le traitement pratiqué dans des conditions stériles, comme au bloc). Son nom : Cellfina. Tous les détails de l’intervention ici, mesdames !
Aux Etats-Unis, où la méthode est déjà pratiquée depuis quelques années, les femmes se disent emballées. Sur le site www.realself.com, le taux de satisfaction atteint les 90 % ! Nous avons nous-mêmes interrogé deux patientes, qui ont fait le traitement et qui sont folles de joie (cliquez ici pour les témoignages).
Mais comme pour toute technique médicale récente, il ne faut pas s’enflammer de façon inconsidérée. « J’attends de voir ce que les résultats vont donner avec le temps, si la qualité de la peau est préservée ou pas » avance le Dr Jean-Marc Adda, médecin esthétique. De fait, si ces travées fibreuses sont sous la peau, c’est bien qu’elles y jouent un rôle ? « Oui, mais elles ne sont pas toutes indispensables à l’architecture sous-cutanée. Du reste, dans la technique Cellfina on ne sectionne que les cloisons situées sous les zones de creux. Toutes les autres sont préservées pour ne pas provoquer de relâchement cutané », répond le Dr Noël Schartz.
Malgré tout, certains spécialistes restent dubitatifs. Ces septae ne vont-ils pas se reformer aussi vite qu’on les a sectionnés ? « A priori, non. Mais il est vrai qu’un tissu qui a une prédisposition à ces fossettes aura certainement tendance à refaire de nouvelles », répond le Dr Schartz. Chez les premières patientes américaines qui ont été traitées il y a trois ans, on n’a pas encore observé de récidive. Mais rien de dit que plus tard … Affaire à suivre, donc.
Pour plus d’informations : www.cellfina.fr
Cellfina, avant et résultat à 1 an
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