22 juillet 2017 – Mise à jour le 10 février 2024
Eh oui, passé un certain âge tout pendouille ! Y compris les bijoux de famille. Mais peu d’hommes savent qu’il est possible de rattraper le coup avec une intervention chirurgicale très discrète : le lifting des testicules ! Le beau George Clooney himself, y a eu recours, il y a quelques années. Comme beaucoup d’acteurs à Hollywood, d’ailleurs. Alors …, interested ?
En vérité, il n’y a pas que les plus de cinquante ans qui peuvent bénéficier du geste. Des hommes même très jeunes (de vingt ans à peine), peuvent avoir la peau des couilles distendue. Question de qualité de peau : sans faire de la discrimination de bas étage, selon les spécialistes, la peau du scrotum des Européens et des Américains serait a priori un peu plus lâche que celles Africains ou des Méditerranéens (sorry, je n’ai pas poussé l’enquête assez loin pour le vérifier 😉 ). Ces loupiots se retrouvent donc avec des bourses de papys toutes lisses car le dartos (le muscle qui permet à la peau de se plisser) n’est plus sollicité et du coup, ces dernières se font la malle à la moindre occasion. D’où l’impossibilité de porter un caleçon ou un short de bain (imaginez la sortie de bain, avec toute l’eau qui s’engouffre à l’intérieur !). Sans parler des couilles qui jouent au flipper pendant les ébats amoureux (dans la position de la levrette) ou qui brinquebalent pendant l’activité sportive (running, trail) : aïe, aïe, aïe ! Quant aux sport assis (cyclisme, aviron, etc), mieux vaut les éviter au risque de s’asseoir dessus ou de les coincer. Certains hommes vont même jusqu’à se plaindre que leurs couilles pendent dans la cuvette des toilettes.
L’homme mature est néanmoins celui qui vient consulter le plus souvent. Lui, son problème, c’est le relâchement du cremaster (le muscle peaucier qui tapisse toute la couche interne du sac scrotal). « Vous savez à quoi sert ce muscle ? » m’interroge le Dr Abraham ? « Heu … non. A vrai dire … J’ignorais que les couilles étaient musclées ». « Ha, ha, ha ! Eh bien, son rôle est de se contracter et de se relâcher en fonction de la température ambiante pour maintenir les testicules à une température légèrement inférieure à celle du corps. C’est important pour la viabilité des spermatozoïdes. Par exemple, lorsqu’il fait froid, le scrotum se rétracte pour rapprocher les testicules de la chaleur du corps. Et lorsqu’il fait chaud, il se relâche, la transpiration permettant d’abaisser la température à l’intérieur des bourses. Le truc, c’est qu’après cinquante ans, le cremaster n’est plus aussi tonique et les couilles pendouillent », décrypte notre spécialiste. « Mais ce n’est pas le seul drame de l’homme vieillissant. Avec l’âge, la peau s’affine aussi et le réseau veineux devient plus visible. Last but not least les bourses grossissent ! Vous ne le saviez pas ? ». « Heu…, non plus ». « Les fonctions hormonales du testicule diminuant avec l’andropause (moins de testostérone, etc), les hormones hypophisaires vont les sur-stimuler et faire grossir les testicules » conclut le Dr Abraham. Bien, bien, bien, voilà qui promet !
He did it !!!
Le troisième motif de consultation est celui de l’homme qui aimerait allonger la taille de son sexe (le coquinou). « Il existe différentes techniques pour augmenter la longueur du pénis. Toutefois, si le patient a le scrotum relâché, il n’est pas nécessaire d’intervenir sur la verge. En raccourcissant le sac scrotal, on obtiendra visuellement son allongement », explique le Dr Abraham. Un effet de trompe l’œil particulièrement efficace.
Et dans le détail, ça se passe comment le repassage des boules ?
L’intervention se déroule au bloc, sous anesthésie générale. Le chirurgien pratique une résection bifoliée (en forme de feuille), emportant la peau et le cremaster. « Il ne faut surtout pas aller au-delà de ces couches, au risque d’extérioriser les testicules et de générer des complications», explique le Dr Sylvie Abraham. « Et on ne touche pas non plus à la partie médiane du sac scrotal (le « raphé médian »). Cette ligne fibreuse est de toute façon rarement distendue ». Le plus souvent, le chirurgien réalise une résection en hauteur. Mais dans de rares cas, il peut être aussi amené à corriger aussi l’excès de largeur des bourses. L’intervention se termine avec la mise en place d’un pansement de soutien. Les suites ne sont pas douloureuses mais il est important de bien suivre les recommandations post-op du médecin pour une intervention pleinement réussie. Un traitement anti-érection est prescrit pendant 10 jours, ainsi qu’une contention de soutènement (suspensoir), à porter jour et nuit pendant trois semaines, pour que la cicatrisation se fasse sans tension. Les risques potentiels ? La survenue d’un hématome qui risquerait de comprimer les testicules, obligeant à une reprise chirurgicale ou une désunion (ouverture) de la cicatrice. Mais bon, ce n’est pas tous les quatre matins que cela arrive non plus ! Le résultat définitif est visible à un mois. Et, avantage, il est totalement discret. La cicatrice étant cachée dans les plis, votre partenaire n’y verra que du feu !
Le prix : entre 3000 € et 5000 € (non remboursés évidemment, c’est de l’esthétique).
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