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La cellulite de la quinqua au tapis ! 

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27 novembre 2025


Si elle on la tolérait à trente ans, on finit carrément par la détester à cinquante. Mais pas de panique, il y a tout de même des solutions pour améliorer tout ça.

On ne parle plus beaucoup de cellulite depuis quelques années dans les magazines féminins, vous avez remarqué ? Les corps voluptueux à la Kardashian et le courant « body positive » ont fini par la réhabiliter, voire l’élever au rang de féminité assumée. Mais passé la cinquantaine, il faudrait être tout de même assez faux cul pour prétendre que la cellulite est belle, et qu’il n’y a pas de problème. En fait, il y a en a un gros, un gigantesque même.  

Avec la ménopause et la chute des hormones féminines, le corps se transforme, et pas en celui d’un mannequin Victoria Secret, hein ! « Tant qu’on est protégé par les hormones œstrogènes, tout va bien. Ce sont des hormones anabolisantes qui stimulent les métabolismes. Au niveau de la peau par exemple, elles favorisent la synthèse des protéines de structure, comme le collagène et l’élastine, et elles activent les enzymes lipases impliquées dans le métabolisme des graisses. Mais quand l’organisme s’en retrouve tout à coup privé, il réagit en sens inverse ! La peau perd de sa fermeté, les lipases deviennent moins efficaces et on s’empâte. Quant à la répartition des graisses, autrefois plutôt « gynoïde » c’est à dire localisée sur les fesses et les cuisses, elle bascule vers un schéma plus « androïde » concentrée sur le haut du corps » rappelle le Dr Philippe Blanchemaison, médecin vasculaire. Le petit bonhomme Michelin … 

Alors, si la cellulite faisait déjà partie du décor, la ménopause ne vient guère arranger les choses, au contraire ! La cellulite fibreuse se durcit davantage, la cellulite aqueuse s’accentue et, pour couronner le tout, le relâchement cutané s’invite, amplifiant l’aspect désastreux des cuisses. « Maintenant, j’ai l’impression d’avoir de la jelly sur les fesses, mais je ne vais tout de même pas vivre enfermée dans une grenouillère, si ?» soupire Vanessa.  

La cellulite n’est pas une fatalité !

« Beaucoup pensent que la cellulite est inévitable, mais un corps féminin bien entretenu peut en avoir très peu, voire pas du tout ! » assure le Dr Blanchemaison. Même après la ménopause ! Bon, évidemment, il y a des femmes qui sont moins bien servies par la génétique que d’autres. Et pour celles-là, les pauvres, tout est toujours éminemment compliqué. Mais, pour toutes les autres, surtout gardez espoir !

Entre 45 et 56 ans, une femme sur deux observe une prise de poids de 3 kilos en moyenne. Cela signifie donc que beaucoup aussi ne prennent pas de poids, ou du moins pas assez pour modifier significativement la silhouette ! « De fait, la prise de poids ne dépend pas uniquement des hormones. L’alimentation et la baisse de l’activité jouent un rôle tout aussi important » précise le Dr  Philippe Blanchemaison. C’est donc sur ces aspects là qu’il faut concentrer vos efforts, pour faire partie du bon groupe.

Un nouvel équilibre à trouver à la cinquantaine

« A cet âge, on dans une nouvelle phase de la vie ou l’équilibre du corps se transforme. Le défi est donc de retrouver cet équilibre » explique le médecin.Beaucoup de femmes ne le comprennent pas. Or, tout passe par là. En clair, les habitudes d’avant ne conviennent plus. Il faut tout repenser, même des choses simples comme faire un vrai repas le soir. Parce qu’à ce stade, ça ne passe tout simplement plus ! Et si vous n’avez jamais fait de sport de votre vie, eh bien il est temps de réfléchir à une activité physique qui pourrait vous stimuler un peu, parce que la sédentarité, ça ne passe plus non plus ! 

Chaque gramme avalé doit servir au corps 

Si vous ne voulez pas aggraver votre cellulite, qui n’est rien d’autre qu’un excès de graisse, chaque aliment que vous ingérez doit être métabolisé, c’est dire digéré, décomposé et  utilisé par votre corps. Une notion très, très importante à bien enregistrer. Parce que tout ce qui ne l’est pas (genre, les biscottes que l’on croit « légères » mais qui sont un parfait exemple d’une alimentation industrielle de la plus mauvaise facture), finit inévitablement par se stocker quelque part, dans vos fesses, vos poignée d’amour, ou pire encore, autour de vos viscères ou dans vos artères. 

Dans votre assiette, il ne faut donc trouver que des aliments qui nourrissent véritablement le corps, au lieu de simplement le remplir. Entiendes ? 

Privilégiez les aliments naturels, variés, riches en fibres, antioxydants, protéines maigres, et bons lipides (oméga-3, 6, 9) et vous lutterez contre la cellulite. A l’inverse, gavez-vous d’aliments transformés, raffinés et industriels, riches en sel, sucre et acide gras trans, et vous favoriserez le stockage des graisses et l’apparition desbourrelets. 

Exit donc, les céréales du petit-déjeuner, les viennoiseries, les biscuits apéritifs, les soupes instantanées, les  nuggets de volaille, les sauces bien industrielles type ketchup et mayonnaise, la charcuterie, les plats surgelés, les conserves, les desserts sucrés et sodas, etc. Cette saine habitude commencera à porter ses fruits quand les plis de graisse que vous pouviez saisir à pleines mains commenceront à s’atténuer. Continuez comme ça ! 

Alors, j’entends déjà certaines marmonner : « Oui mais moi, je ne mange quasi rien et je grossis quand même ». Réponse : « Eh bien, c’est parce que tu n’as pas encore trouvé ton nouvel équilibre, ma jolie ! ». Par exemple, as-tu envisagé de supprimer ce petit verre de vin le soir que tu chéris tant en rentrant du taf ? Si tu ne perd pas un gramme, c’est qu’il faut chercher ailleurs que là où tu concentres tes efforts. 

Ce n’est pas facile à trouver le nouvel équilibre, ça demande du temps et une super bonne connaissance de soi. Donc, il faut analyser toutes vos habitudes par le menu. Comment vous vous sentez après avoir avalé si ou avalé ça. Ce qui passe bien, ce qui ne passe plus … C’est en bousculant un peu l’ordre établi que vous finirez un jour par trouver la bonne clef. Patience… 

Bougez que diable ! 

On ne parle pas de faire un footing tous les matins, mais simplement de rester active pour compenser le ralentissement du métabolisme, qui entraîne une perte progressive de muscles et un gain de masse grasse. Ça, ce n’est quand même pas très compliqué à mettre en place. Si vous manquez de motivation, faîtes-vous accompagner d’une joyeuse copine, ou investissez dans un coach au look sexy. Les activités qui vont bien ? Celles qui sollicitent l’endurance comme la marche, le vélo, la natation, le ski de fond. Associez-les à des exercices de renforcement musculaire pour entretenir la force et tonifier les zones de peau flasque, et pensez à travailler la souplesse aussi avec le Pilates, le Yoga ou le stretching assisté (une technique sur table qui fait un maxi buzz en ce moment). Commencez par une séance hebdomadaire puis augmentez progressivement jusqu’à trois, et on reparle dans quelques semaines ? Si ça se trouve vous allez peut-être devenir complètement accro à ces petits shoots d’endorphines ! 

Lesthétique « coup de pouce« 

Soyons clairs, il n’existe aucun traitement miracle qui permet de se délester de la cellulite. Il y a en avait un qui fonctionnait pas mal sur le capiton (Cellfina), mais qui a disparu du marché. Restent pour la cellulite diffuse les traitements thermiques. Exemples : micro-ondes (Onda Coolwaves), en traitement d’attaque, puis radiofréquence + ultrasons (Exilis Elite), en entretien. Les protocoles sont de 4 séances espacées d’un mois et une séance d’entretien tous les 6 mois (280 € la séance d’Exilis, et 350 € d’Onda). «Mais il faut attaquer le traitement entre 50 et 60 ans, tant que la cellulite n’est pas encore trop sévère.Après cela, je suis beaucoup plus réservé sur les résultats », indique le Dr Jean-Michel Mazer, dermatologue. Sinon, pour les bourrelets localisés, la cryolipolyse reste irremplaçable. 

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Les experts

Drs Philippe Blanchemaison et Jean-Michel Mazer

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Linh Pham, journal et medi-aesthetics influencer, créateur du premier magazine digital indépendant sur la médecine et la chirurgie esthétique

Journaliste spécialisée en médecine et chirurgie esthétiques, j’ai créé Le Journal De Mon Corps pour vous donner la meilleure info qui soit sur le sujet. Ma différence : des enquêtes fouillées, rédigées de façon libre, indépendante et sur un ton impertinent qui, je l’espère, vous feront passer un bon moment.