Coup d’éclat : le bonus du peeling boosté

8 octobre 2024

Envie d’un bon petit traitement coup d’éclat qui ne marque pas la peau ? Essayez les nouveaux peelings combinés à d’autres petites gestes.

Les peelings superficiels (ou peelings de « niveau 1 » comme les appellent les dermatologues) font partie des traitements les plus couramment délivrés dans les cabinets d’esthétique. Et pour cause, ils sont rapides, n’entraînent pas ou peu de suites (ce que réclament à corps et à cri toutes les citadines) et sont abordables. Mais on peut parfois trouver leur efficacité insuffisante. De fait, moins on tape fort et moins le peeling est performant. Il ne faut pas avoir de gros problèmes de peau à régler. 

Les médecins ont donc des astuces pour booster ces peelings doux. « On les combine avec d’autres traitements de même niveau, pour les potentialiser. Leur efficacité ne sera peut-être pas décuplée, n’exagérons rien, mais facilement augmentée entre 1, 3 et 1, 6 fois puisque la peau est doublement stimulée ! C’est beaucoup mieux que de faire un peeling seul » explique le Dr Marilyne Plasqui, médecin esthétique. Surtout, ce peeling boosté ne vous aura pas gâché toute votre journée (seulement 30 à 45 mn) et ça c’est quand même un très bon point !

Je limite ici volontairement les combos proposés à 2 traitements (il est possible d’en faire plus), mais sinon la note explose ! Du coup, autant supporter un plus de suites et s’offrir un traitement de niveau 2, non ?

Bien-sûr, il est possible de combiner les peelings superficiels avec un tas d’autres traitements esthétiques (Skinboosters, injection d’acide hyaluronique, de polynucléotides ou de Botox, …). Mais là, on sort du niveau 1 et les suites sont déjà un petit peu moins soft.

Les meilleures associations pour booster les peelings doux 

Une petite sélection de la plus soft à la plus hard (enfin, toutes proportions gardées. Au pire vous êtes rouge pendant quelques petites heures. La belle affaire !).

Peeling + LED : exfolier et réparer 

C’est le soin le plus soft de tous, réalisé en prime sans aiguille ! Vous  retournez bosser, dans la foulée, ni vu ni connu.

Le plus : les LED stimulent le renouvellement épidermique, donc boostent les effets du peeling, tout en diminuant son inconfort grâce l’action anti-inflammatoire de la lumière rouge. On ressent moins de sensations d’échauffement. 

A noter que chez les médecin, les lampes sont des appareils médicaux, équipées d’une bonne centaine d’ampoules. Elles sont super-puissantes. Rien à voir avec vos masques LED. Et elles sont très sécurisantes aussi. Elles ne risquent pas de laisser passer des rayons que l’on ne souhaite pas, aux effets potentiellement délétères.

Le protocole : le médecin réalise un peeling aux acides de fruits (type Milk Peel d’Eneomey, Neostrata) et le fait suivre d’une application de LED (des lumières froides, rappelons-le, toujours super bien tolérées, sauf par les claustro) pendant 10 à 20 minutes, selon les équipements.

Pour des résultats optimaux, le spécialiste préconise généralement 3 à 4 séances de peelings, espacées de 15 jours.  

Pour qui ? Surtout pour les peaux sensibles et inflammatoires. Celles qui piquent un fard dès qu’on les touche. 

Le prix ? Autour de 180 € (prix parisien) 

Peeling + Mésolift : exfolier et nourrir 

Bon, là, il y a tout de même emploi de petites aiguilles, qui ne pénètrent pas très profondément, à 0,5 mm seulement sous la surface de la peau. Mais c’est déjà un soin un peu moins innocent. 

Le plus : le Mésolift apporte à la peau un complexe polyrevitalisant constitué de vitamines, antioxydants, minéraux, co-enzymes, etc, qui vont soutenir le bon fonctionnement des cellules cutanées. 

Le protocole : d’abord le peeling, ensuite le médecin micro-perfore la peau avec son Dermapen (stylo doté d’aiguilles), puis il applique le cocktail polyvitaminé. La peau est ensuite légèrement rosée pendant 2 à 4 heures. 

Prévoir idéalement 3 séances espacées de 15 à 21 jours. 

Pour qui ? Les peaux sèches ; les peaux des citadines, des fumeuses ou des accros au soleil, qui manquent d’éclat. Mais aussi tous les épidermes archi-sensibles présentant une érythrose et qui tolèrent en général mal les peelings. Avec le Mésolift, ça passe tout seul ! 

Le prix : environ 300 € (prix parisien). 

Peeling + Hydrafacial : exfolier et assainir 

C’est le traitement le plus « costaud » de notre sélection. Certaines peaux peuvent en sortir rouge tomate durant 2 à 3 h, donc pas tout à fait le traitement à programmer le jour d’une réunion. L’Hydrafacial, pour rappel, c’est une microdermabraison assortie d’une perfusion de vitamines. 

Le plus : le peeling superficiel a une efficacité limitée sur les points noirs mais combiné à l’Hydrafacial, l’effet est sensas ! 

Le protocole : Le médecin commence par une phase de nettoyage avec Hydrafacial, ensuite il réalise le peeling, puis repasse à Hydrafacial pour aspirer les points noirs et infuser la peau de vitamines (application des « Boosters Hydrafacial »).

Prévoir 3 à 4 séances espacées de 21 à 28 jours. 

Pour qui ? Surtout les peaux grasses, à tendance acnéïque.  

Le prix : 280€ (prix parisien)

Et reproduire ces combos à la maison avec des produits cosmétiques qui imitent les effets des traitement médicaux, ça donne quoi ?

Certaines vont se dire: « Ah ben, tiens, moi j’ai un masque LED et j’ai un peeling aux AHA dans ma salle de bain. Je vais faire pareil ! « . Les résultats ne seront évidemment pas comparables à ceux obtenus par les médecins mais tout est possible du moment que l’on sait ce que l’on fait ! Mais le sait-on toujours ? Beaucoup jouent aux apprenties-sorcières, sans avoir une idée des risques. Cependant même avec des cosmétiques, certaines associations sont parfois risquées.Tout dépend de la concentration en actifs du produit et de la qualité du matériel utilisés. L’association peeling AHA + LED en l’occurrence peut avoir des effets délétères selon la qualité des LED utilisées et la sensibilité cutanée. Des taches peuvent vite arriver ! Mais peut-être qu’une marque qui est en train ces lignes ne tardera pas à proposer son protocole combiné ! 😉 

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L’expert

Dr Marilyne Plasqui