6 mai 2023
Quelles sont les 5 principales raisons qui nous font courir chez le médecin ou le chirurgien esthétique, vous en avez une idée ?
Motif de consultation N°1 – J’ai l’air fatigué
« Même quand j’ai dormi 9 heures, on me dit que j’ai l’air épuisé », c’est la phrase que j’entends le plus souvent entre l’âge de 30 et de 50 ans et elle est particulièrement mal vécue lorsque la réflexion est faite dans le cadre du travail. Il n’y a rien de tel pour démolir le moral des troupes !», rapporte le Dr Bernard Cornette de Saint-Cyr. La région du visage visée en premier lieu ? Les yeux, qui concentrent à eux seuls une foule de petits malheurs : les rides du lion, les cernes creux, les paupières tombantes, les poches, …
Les solutions. Tout dépend du niveau d’atteinte. En première intention, le médecin propose des gestes non invasifs comme les injections, qui suffisent souvent à bien améliorer les choses. Le Botox estompe les rides du lion, redresse la queue du sourcil ; l’acide d’acide hyaluronique corrige des cernes et peut masquer des poches, etc. Si le regard est vraiment abîmé, alors on passe à la blépharoplastie, au bloc, pour rattraper les paupières tombantes et les poches.
Motif de consultation N°2 – J’ai l’air triste
C’est une variante du premier motif de consultation. A travers cette phrase, ce sont surtout les paupières et/ou les sourcils tombants qui sont visés. « Mais contrairement à l’air fatigué, qui est pointé du doigt à la suite d’une réflexion de l’entourage, l’air triste relève davantage d’un ressenti personnel, lequel n’est pas toujours justifié d’ailleurs. Je vois parfois des femmes sublimes me tenir ce genre de propos. C’est que, malgré tout, pour elles, quelque chose a changé dans leur regard » analyse Bernard Cornette de Saint-Cyr.
Les solutions. On peut, avec le Botox, redresser une queue de sourcils légèrement tombante. Sinon, il faut faire appel à la chirurgie (blépharoplastie supérieure doublée d’un lifting temporal).
Motif de consultation N°3 – J’ai perdu mon ovale
Comprenez, ma « jawline » commence à gondoler, des bajoues commencent à s’esquisser. « Les patientes baissent la tête, pour me montrer l’excès de peau sous le cou ou alors elles placent leurs mains de chaque côté du visage et tirent sur la peau pour la remonter. Regardez, docteur, comme mon visage s’affaisse ! » rapporte le chirurgien.
Les solutions. « En première intention, je propose volontiers un Nefertiti Lift, une vingtaine d’injections de Botox que je réalise le long de la jawline, pour affaiblir le muscle du cou, qui s’insère 2 cm au-dessus de la ligne de la mâchoire. Les muscles zygomatiques des joues, qui sont des muscles élévateurs, prennent alors le relais et remontent légèrement le bas du visage, estompant les bajoues naissantes. Ça marche dans 80 % des cas ! » explique le Dr Cornette de Saint-Cyr. Le résultat dure environ 6 mois (env.600 €).
Le tout peut être complété d’injections d’acide hyaluronique dans les sillons nasogéniens et dans les plis d’amertume.
Le résultat est insuffisant ? Alors le médecin propose des fils tenseurs qui vont retendre les jouer, estomper les sillons nasogéniens et les bajoues débutantes. Les fils dits « dégradables » durent quelques mois, les « permanents » quelques années.
Pour les visages très relâchés, pas d’autre option sérieuse que le lifting cervico-facial qui agit à la fois sur les sillons nasogéniens, les bajoues et le cou.
Motif de consultation N°4 – Je ne supporte plus mon cou
Avant quarante ans, cette réflexion désigne souvent le cou empâté. Plus tard, le cou relâché.
Les solutions : la liposuccion dans le cas du cou empâté. Des fils tenseurs posés en hamac pour le cou légèrement relâché. Ou s’il est très abîmé, un lifting cervico-facial.
Motif de consultation N°5 – Je me sens vieillir, je n’ai plus confiance en moi
C’est le grand motif de consultation après cinquante-cinq ans. Les patientes ne plus se supportent plus dans le miroir et attendent une transformation radicale. Beaucoup sont veuves ou divorcées. Ce passage à l’acte est le signe qu’elles sont prêtes à à nouveau prêtes à séduire.
Les solutions. La réponse passe en premier lieu par la chirurgie : lifting, cervico-facial, blépharoplastie, le tout éventuellement complété d’injections. « Je leur dis, donnez-moi quinze jours et je vous redonne quinze ans. Alors, évidemment, elles sont ravies !» plaisante le Dr Cornette de Saint-Cyr.

L’expert
Bernard Cornette de Saint-Cyr
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