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J’en veux plus (de mes faux seins, de mes tatouages, de mon épilation intégrale, etc.) !

J'en veux plus de mes tatouages, de mes faux seins, de mon épilation intégrale

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10 juillet 2016 – Mise à jour le 2 février 2019


On prend parfois des options dans sa vie que l’on est amené à regretter des années plus tard (zut !, crotte !, damned !, sotte que je suis !). Mais grâce à Dieu, le retour en arrière est parfois possible.

Exit les prothèses mammaires !

Des gros seins à 20 ans, ça jette. A 50, c’est plus compliqué à assumer. Avec le temps, la peau s’est distendue. Les seins pendouillent, ce n’est plus très sexy. Sans compter que la silhouette s’est épaissie. On vire vite à la « grosse dondon ». Bref, les femmes qui souhaitent se débarrasser de leurs prothèses, ou du moins passer à un volume plus raisonnable passé un certain âge, ne sont pas rares. « Le problème se pose à partir de 400 à 500 cc par sein, soit l’équivalent d’un bonnet E. Les patientes ne sont plus en phase avec leur image. Elles veulent retrouver leur silhouette d’avant. Si elles ne veulent plus du tout de prothèses, je les retire et je fais un lifting, pour supprimer la peau en excès et remodeler le sein. Mais je les mets en garde, le résultat est toujours plus harmonieux lorsque l’on conserve une petite prothèse, autour de 200/250 cc » rapporte le Dr Robin Mookherjee, chirurgien plasticien. Comptez entre 5000 et 6000 €.

Exit les tatouages !

La tête de mort tatouée l’avant-bras quand on devient papa ou le nom de son ex caché dans le cou quand on démarre une nouvelle love story, c’est moyen… Les candidats au retrait de tatouages sont donc de plus en plus nombreux. D’autant que la technologie a sacrément progressé. On n’y laisse plus sa peau comme jadis. Cela dit, les médecins ne font pas de miracles non plus. Tout part, à condition d’y consacrer du temps et pas mal d’argent. Lire la fiche technique détatouage pour savoir comment ça se passe.

Exit les pommettes (ou les lèvres) surgonflées !

Si vous n’avez pas le courage d’attendre que le produit se résorbe entièrement, il existe un antidote à l’acide hyaluronique, c’est la hyaluronidase. Le produit est interdit en France, mais comme il est utilisé partout ailleurs en Europe, comment dire, hum, hum, … beaucoup de médecins l’utilisent sous le manteau. Il faut dire que la hyaluronidase rend de fiers services. Par exemple dans le cas où l’acide hyaluronique a été injecté de façon trop superficielle dans le cerne, et que le patient se retrouve avec une poche ! Il suffit alors d’injecter quelques gouttes de hyaluronidase et en quelques heures, l’acide hyaluronique est entièrement dégradé ! Mais on ne vous a rien dit, hein ?

Exit l’épilation intégrale du maillot !

Le sexe glabre à un âge avancé, on n’est pas fan. Et pour cause, la peau s’est relâchée, les grandes lèvres se sont distendues, « vidées », … Clairement, il y a plus appétissant ! Mais tout n’est pas perdu ! Vous pouvez vous faire greffer de nouveaux poils ! Que l’on prend où ? A l’arrière de la tête, comme pour une greffe capillaire (parce que les cheveux à cet endroit ont un cycle de vie plus long). Puis, sous anesthésie locale, on les réimplante sur le sexe selon une technique qui va permettre de faire repousser les cheveux avec une légère frisure. L’intervention dure 3 à 4 heures. C’est pas beau le progrès ??? Reste qu’un cheveu, ça repousse plus vite qu’un poil pubien. Il faudra donc passer un petit coup de tondeuse tous les mois pour égaliser tout ça. Et vous pouvez compléter la mise en beauté par une petite coloration, si nécessaire. Comptez entre 4000 € et 5000 €.  Oui, c’est cher de reboiser…

Pour avoir plus de détails sur la greffe. C’est les mêmes techniques que celles utilisées pour les cheveux à un détail près.

Exit les piercings !

Ceux que l’on demande à retirer sont généralement ceux situés sur le sexe. On est moins gêné par un piercing sur le nombril … « J’ai une patiente qui est venue me consulter récemment avec une rangée de boulons sur les grandes lèvres. A la cinquantaine, elle n’était plus très en phase avec cette « décoration » génitale qu’elle s’était offerte dans ses jeunes années. D’autant qu’elle esquintait toute sa lingerie, ce qui la condamnait donc à vivre les fesses à l’air. Mais le pire, c’est qu’après quelques années, elle n’arrivait même plus à les dévisser ses boulons ! Il a donc fallu les ôter à la pince monseigneur, ensuite réaliser une mini-chirurgie réparatrice pour refermer les trous dans la peau », témoigne le Dr Robin Mookherjee. Comment fait-on ? Avec un bistouri, on retire la peau qui borde le trou, comme un emporte-pièce. Ensuite, on suture les bords à vif, et voilà ! Les points tombent d’eux même après une semaine. L’opération est évidemment plus délicate lorsque le piercing est situé sur la bouche. Mais on y arrive aussi. Et la technique est la même pour refermer des trous de boucles d’oreille, ou réparer un lobe déchiré. On porte juste un pansement pendant 1 journée (ou une compresse dans la culotte après le retrait d’un piercing génital). La cicatrice devient invisible après 2 à 3 mois. Comptez entre 500 et 1000 €.

Exit les prothèses de fesses !

C’est sûr que le bum-bum à la Kim Kardashian, on ne peut pas l’assumer à tous les âges ! Autant, ça fait son petit effet à 30 ans, autant à 60, comment dire… « La demande de retrait vient effectivement souvent de femmes qui ont des volumes importants, de l’ordre de 500 à 600 cc par fesse. Mais certaines patientes, qui ont des prothèses plus petites, peuvent aussi vouloir s’en débarrasser, par envie de retrouver une silhouette plus naturelle », explique Le Dr Yaël Berdah, chirurgienne plasticienne. Dans ce cas, c’est très simple, on retire la prothèse de la fesse, et la peau se redrape sur son nouveau volume. Dans le cas d’un léger relâchement, on réalise une « pexie » (fixation interne de la fesse). « On referme la loge dans laquelle la prothèse était logée, puis on suture avec des points qui vont redraper la fesse vers le haut ». Si la patiente souhaite malgré tout conserver un petit volume, on peut lui proposer des prothèses de taille plus réduite, ou alors un lipofilling (greffe de graisse). Il n’y a pas la même tension sur la cicatrice comme lors de la pose des prothèses, les suites sont donc assez simples. La peau récupère en 10 à 15 jours.

Les cas de relâchement cutané important sont rares. Contrairement aux prothèses mammaires, les prothèses de fesses sont insérées dans l’épaisseur du muscle. Le volume est donc compact, il ne glisse pas, ne distend pas la peau. En revanche, il se peut que les prothèses aient été posées sur une peau qui était relâchée à la base. Dans ce cas, un lifting des fesses s’impose. « Pour ne pas avoir se retrouver avec une fesse plate, on incise non pas en haut de la fesse mais dans le pli sous-fessier. Et avec une partie du tissu excédentaire, que l’on enfouit sous la peau en l’enroulant, on redonne une projection à la fesse. Ensuite, on fixe le tout pour recréer le sillon sous-fessier » explique notre spécialiste. Prix du retrait : environ 4500 €.



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Linh Pham, journal et medi-aesthetics influencer, créateur du premier magazine digital indépendant sur la médecine et la chirurgie esthétique

Journaliste spécialisée en médecine et chirurgie esthétiques, j’ai créé Le Journal De Mon Corps pour vous donner la meilleure info qui soit sur le sujet. Ma différence : des enquêtes fouillées, rédigées de façon libre, indépendante et sur un ton impertinent qui, je l’espère, vous fera passer un bon moment.