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La liposculpture à nouveau méga tendance

La liposculpture à nouveau super tendance

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16 juin 2018 – Mise à jour le 30 mai 2021


Recycler sa graisse pour sculpter sa silhouette, voilà une idée qui séduit de plus en plus (en tous cas, les stars).  

Puiser dans ses bourrelets pour embellir, rendre plus sexy certaines parties de son anatomie (en gros, déshabiller Paul pour habiller Jacques), ce n’est pas nouveau comme concept. Les Brésiliennes connaissent cela par cœur. C’est ce que les chirurgiens appellent la « liposculpture » (ou lipomodelage ou lipostructure) et ça remonte aux années 1990. Mais la graisse étant « le » nouveau sujet qui fait parler de lui sur tous les congrès de médecine et de chirurgie esthétique, la technique est plus que jamais à la mode ! Il n’y a qu’à voir les corps entièrement resculptés de certains « people » pour s’en convaincre. La silhouette en bouteille de Perrier d’une Kylie Jenner par exemple, ne cherchez plus, c’est ça !!!

Pendant longtemps, la graisse a été considérée comme un vulgaire tissu de stockage, puis on s’est aperçu que c’était un organe à part entière qui jouait un rôle primordial dans l’organisme (il protège du froid, régule les systèmes cardio-vasculaire et immunitaires, etc). Et aujourd’hui, limite si ce n’est pas une chance d’être grassouillet (du moins, quand l’excédent n’entraîne pas de troubles particuliers) car la graisse s’avère être aussi un matériau très précieux en esthétique. D’abord, parce c’est un produit entièrement naturel, qui ne risque pas d’être rejeté par l’organisme. Secundo parce qu’il regorge de cellules souches (ces cellules immatures qui ont la capacité de se transformer en de nouvelles cellules pour remplacer les défectueuses), donc ouvre énormément de perspectives pour la médecine régénérative. Pour l’heure, les chirurgiens l’utilisent plutôt en « volumétrie », pour corriger les rides, les défauts de volume ou de contours sur le visage ou la silhouette, traiter des cicatrices, … Mais demain, il se pourrait bien qu’on en tire toutes les substances de l’éternelle jeunesse (si, si, c’est pas de l’intox !) Bref, réjouissez-vous d’avoir des bourrelets ! Ils vont (enfin) servir à quelque chose !

LA LIPOSCULTPURE DU CORPS , COMMENT ÇA MARCHE ?

Une liposuccion pour aspirer les cellules graisseuses en excès (= déshabiller Paul)

Depuis que la cryolipolyse (méthode de destruction du tissu graisseux par le froid) est apparue, on ne parle plus beaucoup de liposuccion, ce qui est dommage car non seulement, elle déleste des vilains bourrelets, mais en plus, elle limite la reprise de poids. Eh, oui, tout simplement parce qu’elle réduit le stock de cellules graisseuses. Et avec moins de cellules, forcément on grossit moins ! Toute lipo sculpture démarre par une liposuccion.

Pourquoi faire une liposuccion, c’est tout bénef ? 

On vous explique cela dans le détail. Chacun de nous possède un nombre de cellules graisseuses (ou adipocytes) déterminé à la naissance. Quand on prend du poids, les vilaines grossissent. Mais pas seulement. Leur nombre aussi augmente sous l’action des cellules souches contenues dans la graisse (les pré-adipocytes). Inversement, lorsqu’on maigrit, le nombre de cellules graisseuses n’est pas modifié. Elles dégonflent, juste. « C’est ce phénomène qui explique l’échec de la plupart des régimes car ils ne modifient pas la population des adipocytes, alors que la liposuccion, elle, réduit massivement le stock » décrypte le Dr Rémi Foissac, chirurgien plasticien. La cryolipolyse le diminue aussi dans une certaine mesure mais elle n’agit que sur 20 à 30 % de l’épaisseur du tissu traité alors que la liposuccion règle le problème à hauteur de 70 %. « Toute l’épaisseur de graisse restante est donc à même de se redévelopper de façon importante puisqu’il reste encore un bon capital de cellules graisseuses et de pré-adipocytes en place. Et plus ce dernier est important, plus vite on reprend du poids ! » conclut notre spécialiste. CQFD.

Qui sont les bon(ne) candidat(e) à la liposuccion ?

  • Les femmes (ou les hommes) qui ont déjà tout essayé pour perdre du poids (régimes, sport, …) et conservent des rondeurs rebelles à certains endroits.
  • Les jeunes femmes qui ont une culotte de cheval marquée. La peau étant très ferme, il est possible de « dégraisser » entièrement l’extérieur de la cuisse, avec un résultat optimal.

Comment se déroule l’intervention ?

On vous a déjà raconté tout cela dans nos fiches techniques. Voir ici la fiche liposuccion des cuisses, par exemple. Ce qui change dans un protocole de liposculpture, c’est que le chirurgien aspire la graisse avec un geste beaucoup plus délicat pour préserver au maximum les adipocytes qui vont être greffées par la suite. L’intervention ne prend que quelques minutes s’il l’on ne prélève qu’une petite quantité de graisse.

Y a t-il des contre-indications à la liposuccion ?

Retour à la fiche liposuccion des cuisses.

Quelles zones peut-on aspirer avec succès ?

Le cou, le ventre, les hanches, les fesses, les cuisses, les mollets, les chevilles, les bras, les seins (chez l’homme comme chez la femme) …

Les suites de l’intervention, les risques, etc.

Référez-vous à la fiche technique liposuccion des cuisses.  

 

> Etape 2 : un lipofilling pour réinjecter la graisse dans les parties à embellir (= habiller Jacques)

Dans quelles zones peut-on recycler la graisse en trop ?

Les joues, les cernes, le sillon naso-génien, les plis d’amertume (pour toutes ces indications sur le visage, on parle de « micro-grafting » et il est particulièrement indiqué aux hommes qui recherchent des traitements durables), les seins (augmentation, correction des asymétries ou des malformations comme les seins tubéreux ou le syndrome de Poland, reconstruction mammaire), les fesses, les mollets, le dos des mains … En fait, dès que l’on souhaite redonner du volume, du galbe, à une partie du corps. En revanche, les lèvres, c’est difficile de garantir un résultat symétrique. Ça marche super sur les cicatrices en creux (post-vaccin ou injections de corticoïdes).

Pourquoi pratiquer un lipofilling, c’est tout bénef  ?

Parce que les cellules souches présentes dans la graisse vont régénérer en prime la peau, qui est toujours plus belle qu’avant la greffe.

Y a-t-il des contre-indications à la greffe de graisse ?

Oui, les grosses fumeuses. La nicotine a un impact direct sur la microvascularisation. Elle obstrue les petits vaisseaux nourriciers qui maintiennent les cellules en vie. Généralement, le volume greffé persiste à 70 % après 3 mois. Chez les fumeurs, il tombe entre 20 % et 30 %.

Comment se déroule l’opération ?

Avant de réinjecter la graisse, il faut la « préparer » (par des méthodes de centrifugation ou décantation ou filtration) afin de séparer la graisse, de l’huile et du sang.Ensuite, on la réinjecte, très délicatement, dans différents plans, en un fin maillage de « spaghettis ». C’est le secret pour qu’un maximum de cellules graisseuses prennent. L’intervention dure à peine 30 minute si on ne réinjecte qu’un petit volume.

Et après l’intervention ?

La partie réinjectée est gonflée pendant une bonne semaine.20 à 30 % du volume va ensuite se résorber au cours des 3 mois suivants. Ensuite, le résultat est stable. S’il faut procéder à une retouche, il faut patienter 6 mois.

Quels sont les risques éventuels du lipofilling ?

  • Les asymétries, qui obligent à prélever à nouveau de la graisse pour réaliser les retouches.
  • Les cellules greffées sont très sensibles aux variations de poids. Il est donc possible, si vous en perdez beaucoup, de voir les volumes greffés fondre.

Pour plus de détails sur cette intervention, voir De nouveaux seins sans l’ombre d’une cicatrice

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COMBIEN COUTE UNE LIPOSCULPTURE (LIPOSUCCION + LIPOFILLING) ? 

L’intervention la plus couramment réalisée, qui prend la graisse de la culotte de cheval pour la réinjecter dans les seins (soit seule, soit en complément de prothèses pour adoucir les contours) est facturée entre 3600 et 4600 €.

Quel spécialiste consulter ?

Un chirurgien plasticien.

Un magnifique avant/après de liposcupture 

Etape 1 : liposuccion des hanches, culotte de cheval, cuisses. Regardez comme la taille ressort joliment sculptée ! 

Etape 2 : la graisse prélevée dans les fesses est greffée dans les seins, pour corriger une asymétrie entre le côté droit et le côté gauche. Prodigieux, non ?  Et même la qualité de la peau est améliorée ! 

Et pour finir, un super podcast sur une question que vous me poser tout le temps : la lipo, c’est vraiment définitif ? réalisé avec le témoignage d’une patiente et le Dr Rémi Foissac. La réponse en 7 minutes montre en mains !  



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Réponses

Soyez le premier à commenter

  1. Avatar de balland
    balland

    J’aime beaucoup ton utilisation de « Paul et Jacques » pour nous expliquer cette technique doublement efficace.
    Mais je pense qu’il faut avoir un super médecin… pour « habiller Jacques »!
    Perso, j’aurais trop peur de l’asymétrie.
    Merci Linh

    1. Avatar de Le Journal De Mon Corps
      Le Journal De Mon Corps

      Merci pour ton message ! Mais l’asymétrie, non, ça franchement … A moins d’être archi-nul …
      Bisous

  2. Avatar de Nathalie
    Nathalie

    En tout cas les résultats sur les photos sont stupéfiants

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Linh Pham, journal et medi-aesthetics influencer, créateur du premier magazine digital indépendant sur la médecine et la chirurgie esthétique

Journaliste spécialisée en médecine et chirurgie esthétiques, j’ai créé Le Journal De Mon Corps pour vous donner la meilleure info qui soit sur le sujet. Ma différence : des enquêtes fouillées, rédigées de façon libre, indépendante et sur un ton impertinent qui, je l’espère, vous fera passer un bon moment.