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Les tue-l’amour de la chirurgie esthétique

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1 juin 2025


Certaines interventions esthétiques laissent des traces qui peuvent parfois un peu refroidir dans l’intimité …

Tout de suite viennent à l’esprit ces visages soufflés d’acide hyaluronique ( pillow faces) qui donnent juste envie de fuir, les bouches de mérou et les frozen faces (visages surinjectés de Botox qui ont perdu toute expression). Mais il y a d’autres détails, moins visibles au premier abord, qui peuvent refroidir jusqu’aux flirteurs les plus entreprenants ! Le look Frankentein, c’est moyen excitant tout de même. 

Des lèvres dures comme du bois 

Comme disait Jackie Stallone (paix à son âme) : « C’est comme si j’avais la bouche remplie de noix ». C’est l’effet que donne les lèvres trop injectées, souvent avec des acides hyaluroniques très volumateurs en prime qui ajoutent leur touche à la consistance béton.  « Mais le pire, ce sont les produits injectables permanents, comme la silicone, qui sont interdits en France mais hélas toujours utilisés à l’étranger » indique le Dr Robin Mookherjee, chirurgien plasticien. Donc, toutes celles qui font du tourisme médical, attention ! Ces produits qu’il est impossible de dissoudre entraînent une fibrose, une réaction du corps qui cherche à les éliminer en les enserrant d’un tissu très fibreux. Et plus on avance dans le temps et plus le phénomène s’intensifie puisque le corps étranger reste en place. Donc, ça devient de plus en plus dur. Vous voyez l’horreur ?  

Une bouche truffée de boules dures 

Il s’agit de nodules, des boules qui se développent sur la face interne de la muqueuse. C’est une réaction à corps étranger également, qui aimerait bien trouver aussi le moyen de se débarrasser de cet acide hyaluronique qui ne lui plaît pas. Si cela fait des petites boules, parce que le médecin a injecté l’acide hyaluronique sous forme de petites billes justement. Quand il n’y en a qu’une, passe encore. Mais quand la muqueuse abrite tout un chapelet, franchement, ça dégoûte non ? La plupart du temps, ces boules dures disparaissent d’elles-mêmes dans les 6 mois suivant l’injection. Mais lorsqu’elles persistent, il est plus que recommandé de retourner voir le médecin pour les faire dissoudre avec une injection de hyaluronidase (enzyme grignoteuse d’acide hyaluronique). Vous n’allez tout de même pas rester avec ces horreurs dans la bouche ! 

Des ronflements de locomotive

Un joli petit nez mais des ronflements après avoir fricoté qui font trembler toute la chambrée, pas de doute, notre dame a subi une rhinoplastie. On lui a certainement réduit la taille de son nez. A tel point que l’air ne passe plus très bien … Où sont vos earplugs ?

Des prothèses qui se sentent sous les doigts 

Dans la plupart des cas, les prothèses sont indétectables sauf quand la porteuse est de corpulence très mince. Dans ce cas, le bord des implants peut se sentir sous les doigts. Le pire, c’est quand la peau plisse en prime. Là, on devine toute de suite les seins sont refaits avant même d’avoir posé la main dessus ! Annoncez la couleur avant de vous glisser sous les draps, peut-être, non ? 

Un ou deux seins à l’aspect contracté 

C’est ce qu’on appelle un phénomène de « coque ». Toujours cette même réaction de défense de l’organisme. L’enveloppe fibreuse et rigide qui s’est formée autour de l’implant l’enserre si fort qu’elle donne au sein un aspect contracté, déformé. Cela peut même aller jusqu’à déplacer l’implant. Voilà qui n’est guère sexy, avouez … Ce genre de complication survient plusieurs années après la pose des prothèses, parfois même dix ans ! Il est vivement conseillé de retourner voir le chirurgien pour régler le problème qui oblige, certes, à repasser au bloc. Mais bon, vous y êtes bien obligée !  

La peau des cuisses qui gondole

Un des effets pervers de la liposuccion quand elle a été réalisée sur une peau de mauvaise qualité (= distendue ). Cela peut néanmoins s’améliorer, avec une technologie de lifting thermique (type Renuvion), ou s’il s’agit de trous isolés, par un lipofilling (on réinjecte de la graisse pour les combler !). 

De longues cicatrices sous le bras

Elles descendent de l’aisselle jusqu’au coude et trahissent le lifting des bras. Le problème, c’est qu’elles sont très visibles (à moins de vivre en manches longues à longueur d’année). On pourrait dire la même chose de la cicatrice d’abdominoplastie qui traverse le ventre d’une épine iliaque l’autre. Mais curieusement, même si elle est plus intime, elle est mieux acceptée. Peut-être parce qu’il est plus habituel de voir des cicatrices dans cette zone, de césarienne notamment. En revanche, ce qui est beaucoup plus plus tue l’amour, ce sont les deux becs qui se forment parfois aux deux extrémités de la cicatrice. « Des excédents de peau que l’on évite facilement toutefois en redressant les patients en position assise en cours d’intervention » rassure le Dr Mookherjee. Attention donc à bien choisir le vôtre si vous passez bientôt sur la table pour une plastie abdominale vous aussi ! 

Un champ de poireaux 

La greffe capillaire ratée, il n’y a rien de pire. Mais heureusement, avec les techniques actuelles, comme la FUE dans laquelle on prélève des unités folliculaires de 1 à 3 cheveux (et non plus de 10 ou 20 comme jadis), ce genre de résultat très artificiel n’est plus possible. 





L’expert

Dr Robin Mookherjee

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Linh Pham, journal et medi-aesthetics influencer, créateur du premier magazine digital indépendant sur la médecine et la chirurgie esthétique

Journaliste spécialisée en médecine et chirurgie esthétiques, j’ai créé Le Journal De Mon Corps pour vous donner la meilleure info qui soit sur le sujet. Ma différence : des enquêtes fouillées, rédigées de façon libre, indépendante et sur un ton impertinent qui, je l’espère, vous feront passer un bon moment.