6 janvier 2024
Tu fêtes la nouvelle année et tu veux tout changer, du sol au plafond ? On connaît ça !
Parmi les nouvelles résolutions de l’année, en dehors des éternels « je me remets au sport » (ben, tiens !) et « je fais une croix sur le sucre » (la version 3.0 de « je me mets au régime »), il y a souvent le désir d’améliorer un petit quelque chose chez soi. Après tout, son home tweet home, c’est aussi son corps ! Alors, ça peut passer par une simple nouvelle coupe de cheveux, comme aller un petit peu plus loin, du genre : « Tiens, cette année, je me referais bien les dents » ou « J’en ai marre de ces paupières qui tombent, je les fais lifter ! ». Et bien sûr, plus on avance en âge et plus et la liste des choses qui échauffent la bile, s’allonge.
« C’est surtout lors des grands changements de décennie ou les âges ronds, type 45 ans, 55 ans, …, que les patientes raisonnent en terme de « résolution. Avant, pas trop … » note le Dr François Michel, dermatologue. Ce que confirme Solène : « Absolument ! Moi, avant 55 ans, l’esthétique, ce n’était pas un sujet. Mais la ménopause est passée par là et maintenant, il y a des choses qui me gênent et que j’ai envie de corriger. Il y a 3 ans, j’étais focus sur le sillon nasogénien et la ride du lion. L’an dernier, c’était sur les rides du front. Là, j’ai vais faire faire corriger le pli d’amertume. Et c’est vrai que c’est le plus souvent en début d’année que je m’offre ces petites corrections … »
« Moi aussi ! Toujours un petit refresh au retour des vacances de Noël, avec peeling et injections. Je me sens plus belle et mieux dans mes baskets après. Bref, plus forte pour attaquer une nouvelle année. Ensuite, rebelotte à la rentrée de septembre » témoigne à son tour Carole.
Quant à Fabienne : « Je fais des petites retouches régulièrement. Mais cette année, j’ai décidé de m’attaquer à plus lourd : l’ovale, et le cou aussi qui est complètement fripé. C’est dingue ce truc, c’est venu d’un coup ! Cela dit, comme que je suis une flippée de première, le temps que j’étudie toutes les options, que je retourne le truc dans tous les sens – j’y vais, j’y vais pas, patati, patata – je me déciderai au mois de juin, sauf qu’on sera en été, donc le médecin me dira sans doute de reporter les gros travaux à la rentrée. Bref,il est probable que la résolution de 2024 s’accomplisse début 2025. Mais je vais faire quelque chose, c’est sûr ! De toute façon, dès que je croise mon visage dans le miroir, j’ai peur ! » confie t-elle en éclatant de rire.
Et du côté des médecins, qu’est-ce qu’on dit ? « En janvier, j’ai souvent pas mal de liftings. Mais alors, cette année, je ne sais pas pourquoi, la demande est particulièrement forte. Peut-être parce que mes patientes ont vieilli avec moi ? » plaisante le Dr Robin Mookherjee, chirurgien plasticien.
Et puis, il y a le body summer à préparer …
« Ça y est, j’ai pris rendez-vous. A la fin du mois, je me fais lifter le ventre, pour être nickel à Fréjus, en août. Ça m’a trop déprimée l’été dernier, cette bouée. Je regardais les enfants flotter dans leurs licornes et moi, j’avais le modèle « donut » … » me confie en se marrant Stéphanie. « Moi, c’est plutôt mon décolleté qui me cause souci. J’ai commencé la rénovation l’an dernier avec des injections d’acide hyaluronique pour estomper les rides. Résultat super chouette. Du coup, je vais poursuivre avec du laser, là, pour traiter les taches » rapporte Marie. « Deux prévoyantes car généralement, c’est plutôt en mars, avril, que les patientes se préoccupent de leur silhouette ! En revanche, j’ai beaucoup de demandes d’hommes pour des gynécomasties – ou traitement des hypertrophies mammaires – Ils ont passé tout l’été cachés sous leur serviette, donc dès les premiers mois d’hiver, ils foncent se faire opérer » indique Robin Mookherjee.
« Après, on peut prendre toutes les résolutions qu’on veut mais c’est quand même un budget, tout ça » tempère Solène. Donc, évidemment j’arbitre en fonction des urgences du moment. Là, il se trouve que je viens de m’acheter un appartement. Donc, le premier à embellir, c’est lui !
« Le corps, je le ferai bien aussi, mais j’ai peur » avoue Caroline, pourtant habituée aux gestes esthétiques. « Et puis, je suis single en ce moment. Donc, bon … comment dire que ce n’est pas une méga-priorité, hein ! » pouffe t-elle.
Finalement, ce n’est pas plus mal pour elle d’ajourner cela car se lancer dans de gros travaux quand on ne le sent pas, c’est tout sauf une bonne façon de démarrer l’année. Se réinventer, why not, mais à son rythme et avec bienveillance, c’est capital.
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