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Le lifting à 40 ans : pour ou contre ?

Le lifting à 40 ans, pour ou contre ?

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6 novembre 2021 – Mise à jour le 30 janvier 2023


Peut-on rafraîchir son visage grâce à la chirurgie avant qu’il ne soit totalement fripé ? La réponse d’un éminent chirurgien plasticien, spécialiste du lifting.

Un lifting se pratique en général autour de 55 ans lorsque la ménopause a bien fait son travail de sape sur la peau et que le bas du visage commence à s’empâter. Le faire avant, c’est possible mais ce n’est pas toujours une bonne idée. Explications.

 

OUI AU LIFTING DU REGARD À 35/40 ANS SI BESOIN  !

La zone du regard est celle qui vieillit en premier dans un visage, avec notamment la chute de la queue du sourcil. Une chirurgie des paupières (blépharoplastie) alliée à un lifting temporal peuvent donc être proposés à celles qui le souhaitent assez tôt car l’intervention ne se voit pas. La cicatrice est cachée dans les cheveux. C’est le fameux « fox eye lift »  auquel a eu recours Bella Hadid notamment.

 

NON AU LIFTING CERVICO-FACIAL À 40 ANS ! 

  • La peau est encore tonique

Une très mauvaise qualité de peau héritée de sa famille ou un visage prématurément affaissé après des années d’exposition au soleil ou encore un amaigrissement important peuvent être des indications de lifting à 40 ans. Mais en dehors de ces cas très précis, il n’est pas conseillé d’intervenir à un âge aussi jeune.

A 40 ans, la peau est généralement encore tonique. Elle ne présente pas de relâchement. Or, on ne fait appel au lifting cervico-facial que lorsque des bajoues se sont formées et que le visage sa perdu sa forme en triangle pointe en bas, caractéristique de la jeunesse.

  • Une peau jeune cicatrise plus difficilement qu’une peau âgée

Chez une peau jeune, la production de collagène est très active. Le risque d’une réaction inflammatoire plus importante et donc, d’une cicatrisation compliquée, est plus élevé que sur une peau âgée qui n’en produit plus (ou peu). La cicatrice du lifting cervico-facial qui passe en partie devant l’oreille risque par conséquent d’être très visible, ce qui n’est jamais souhaitable.

  • Il existe des alternatives médicales plus soft au vrai lifting

Avant d’en arriver au lifting chirurgical, il y a quand même d’autres moyens auxquels il est possible de recourir pour ré-ascensionner les tissus, comme les fils tenseurs, par exemple. OK, le résultat ne dure jamais très longtemps mais c’est toujours mieux d’y aller crescendo.

 

L’ERREUR COURANTE : PRENDRE UN EXCÉDENT GRAISSEUX POUR UN RELÂCHEMENT CUTANÉ

« Souvent, des femmes jeunes, autour de 35/40 ans, avec des visages un peu ronds viennent me consulter et me demandent, en faisant le geste de remonter leur peau avec leurs doigts, un lifting : « Vous voyez, docteur, quand je fais ce petit mouvement d’ascension là, c’est tout de suite mieux. J’ai le bas du visage moins lourd et je fais plus jeune ! », rapporte le Dr Marc Divaris.

« En réalité, il ne s’agit pas d’un relâchement cutané, mais très souvent d’un excédent graisseux qui « pèse » sur le bas du visage et dessine deux boules en bas des joues. En remontant la peau avec leurs mains, elles remontent en réalité simplement la graisse. La solution ne passe donc par un lifting mais par une bichectomie (ablation des boules de Bichat) qui traite la graisse profonde associée à une mini-liposcuccion des joues pour amincir la couche de graisse superficielle. Et je précise en passant : non, la bichectomie ne vieillit pas prématurément les visages  !!! Ou alors il faut retirer entièrement les boules de Bichat, ce qui n’est pas le but de l’opération. Cette dernière consiste à retirer juste ce qu’il faut de graisse profonde pour affiner le visage sans hypothéquer son avenir, justement ! On peut ciseler ces boules de graisse comme on veut, en retirer plus d’un côté du visage que de l’autre. Bref, grâce à cette intervention, on arrive à transformer un visage de hamster en joli petit visage de souris, plus allongé » détaille le spécialiste.

Cette intervention se pratique via une incision réalisée à l’intérieur de la joue. Pour ce qui est de la liposuccion du bas de la joue, le Dr Divaris la pratique à partir d’une petite ouverture au niveau du coin de la bouche. Ensuite, à l’aide d’une fine canule de 2 mm, il aspire dans un mouvement en éventail, la graisse superficielle.

Combien ça coûte ce petit lifting des visages trop  ronds ? Autour de 3500/4000 €.

Bon, Marco, je t’appelle là. Faut, qu’on cause … 😉

 

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L’expert

Dr Marc Divaris

 

 



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Linh Pham, journal et medi-aesthetics influencer, créateur du premier magazine digital indépendant sur la médecine et la chirurgie esthétique

Journaliste spécialisée en médecine et chirurgie esthétiques, j’ai créé Le Journal De Mon Corps pour vous donner la meilleure info qui soit sur le sujet. Ma différence : des enquêtes fouillées, rédigées de façon libre, indépendante et sur un ton impertinent qui, je l’espère, vous fera passer un bon moment.