19 juillet 2018 – Mise à jour le 13 mai 2023
On se contemple toujours de face, mais de dos, à quoi ressemble t-on ? Une taille épaisse et une mauvaise posture peuvent tout gâcher.
C’est une question que s’est posée très tôt, semble t-il, la plantureuse Kim Kardashian. Mais chez les filles normales, ça se passe comment ? « Moi, je me regarde tout le temps, parce que c’est mon point fort. De face, j’ai des tout petits seins, pas de quoi s’attarder« , avoue Chloé. « Moi, je ne me regarde jamais de dos ! Ou seulement pour vérifier si j’ai un bouton ou un grain de beauté qui déconne », assène Natacha. « Idem ! », réplique Virginie. Les hommes sont pourtant unanimes : une fille bien balancée de dos, c’est déchire ! « Peut-être même plus que de face car la fille conserve toute sa part de mystère », analyse Edouard.
Rappelez-vous de l’émoi que Pipa Middelton a suscité lors du mariage de sa sœur Kate, dans sa longue robe blanche aux formes ajustées. De dos, elle était juste dingue ! Et l’on ne parle pas, pour les plus anciennes, de la célèbre robe dos nu que portait Mireille Darc dans « Le grand blond avec une chaussure noir », et qui a fait fantasmer des milliers d’adolescents pré-pubères dans les années 70 !
Jolie de face = belle de dos ?
Quand on est jolie de face, est-on nécessairement belle de dos ? « Oui, en général. En revanche, l’inverse n’est pas forcément vrai. On peut être canon de dos et pas terrible de face », répond, amusé, le Dr Paul Seknadje, chirurgien plasticien. C’est vrai. On en a vues plein des filles comme ça, sur les plages et dans les salles de gym. De dos, elles « envoient » et quand elles se retournent, patatras !
« De face, c’est toujours plus compliqué car il y a les seins qui doivent résister à la pesanteur, le ventre qui doit être plat … » fait observer le Dr Robin Mookherjee, chirurgien plasticien. Du moins lorsque l’on est nue.
« Habillée, je trouve qu’il est plus facile d’être jolie de face que de dos car on peut tricher avec un soutien-gorge, ceinturer sa taille, cacher le ventre avec un pantalon taille haute … Alors qu’un joli décolleté dans le dos, ça ne s’invente pas ! « , indique Fabienne.
Mais alors, analysons tout cela de plus près. Une fille bien « tanquée » de dos (en maillot par exemple), elle a quoi de plus ?
- Déjà, une belle posture. Redressez la tête, abaissez les épaules, rentrez le ventre, regardez droit devant vous, et répétez-vous comme un mantra : « je suis la plus belle fille du monde ». Vous n’aurez plus du tout la même allure !
- Une silhouette fine. Idéalement, il faut même être un peu maigre car un joli dos est toujours osseux. On doit distinguer nettement les omoplates, et même quelques côtes.
- Des muscles. Il faut aussi le grand dorsal soit dessiné, autrement on ressemble juste à un sac d’os. Et sur les bras, le triceps, c’est pas mal aussi.
- Des cheveux longs participent aussi au côté sexy (mais ce n’est pas obligatoire, of course).
- Une cambrure marquée (il n’y a qu’à voir la dégaine hallucinante des filles du « Crazy » !). Mais ça, on l’a ou on ne l’a pas, ça ne s’achète pas.
- Une taille de guêpe (ça se travaille, à coups d’abdos, de cryolipolyse, de liposuccion etc.).
- Des jambes effilées. C’est la partie du corps que les hommes trouvent la plus sexy chez une femme. Idéalement, les gambettes doivent mesurer l’équivalent de 4 à 5 têtes. Mais si elles ne sont pas grandes, il faut à minima qu’elles soient minces.
Toutes les solutions pour améliorer sa silhouette de dos
Bon, et si on n’a pas tout ça ? « On peut le créer de toutes pièces ! » réplique Le Dr Seknadje. « Ou du moins se rapprocher de cet idéal car la chirurgie ne modifie ni la cambrure, ni la posture ».
• Affiner et sculpter le corps grâce à la liposuccion
Une liposuccion de tout ou partie de la silhouette permet de supprimer les graisses parasites. On part du pli de l’aisselle et on descend jusqu’aux hanches pour donner au tronc une jolie forme en « V ». Dans l’ordre, on se débarrasse du pli de graisse derrière les aisselles, ensuite des gros bourrelets sous le soutien-gorge. Puis on vient creuser la taille en aspirant les poignées d’amour au niveau des hanches. En bas du dos, on peut aussi éliminer le coussin lombaire qui masque la cambrure. Cela fera ressortir en prime les trois fossettes au niveau du sacrum (so sexxxxyyy !). On n’oublie pas non plus les bras, qui peuvent aussi accumuler des épaisseurs.
Le travail peut être ensuite poursuivi sur le bas du corps, en affinant les fesses (souvent carrées passé un certain âge), puis les cuisses, ensuite sur les mollets (s’il y a toutefois une épaisseur de graisse suffisante à retirer. Parfois, ce n’est que du muscle !) et les chevilles (qui peuvent être bien enrobées autour des malléoles).
La cryolipolyse (ou traitement des cellules graisseuses par le froid) permet aussi de traiter toutes ces parties du corps. Mais elle surtout indiquée pour des petits bourrelets et sur une zone limitée du corps. Pour un travail de sculpture sur toute la silhouette ou des zones mal délimitées, une liposuccion est plus indiquée. Elle donnera un résultat plus harmonieux et définitif en prime.
• Tonifier et redessiner les bras relâchés grâce au lifting
Une peau qui pendouille, ce n’est jamais très heureux pour la silhouette. On peut rattraper ça avec un lifting des bras.
• Affiner la taille en resserrant les muscles de l’abdomen
Après une grossesse, il peut arriver que l’on garde un ventre très proéminent, ce qui efface complètement la taille ! Ceci est dû à une faiblesse de la paroi abdominale, un diastasis (ou écartement) des muscles grands droits, que l’on corrige grâce à la chirurgie. « On intervient lorsque le ventre persiste plus d’un an après la première grossesse, six mois après la deuxième ou trois mois après la troisième » explique le Dr Seknadje. On ne connaît rien de plus magique que cette intervention pour redessiner et alléger illico la silhouette !
• Marquer la cambrure en redonnant du galbe aux fesses
Une paire de fesses arrondie fait tout de suite la silhouette plus étourdissante. La méthode pour les remplumer ? Un transfert de graisse (ou lipofilling). On la prélève dans le gras du ventre ou des cuisses et on la réinjecte sous la peau, dans toute la surface de la fesse. Sinon, pour celles qui n’ont pas une once de graisse sur le corps ou qui désirent un bon volume tout de suite, il y a l’option « prothèses en silicone ». Il peut même arriver que l’on cumule les deux interventions pour harmoniser le volume. « Parfois, la prothèse ne remplit pas toute la fesse. Par exemple, le coin intérieur de part et d’autre du pli fessier ou la dépression sur le côté, entre la poignée d’amour et la culotte de cheval », détaille le docteur Richards Abs, chirurgien plasticien.
Si vos fesses tombent légèrement, un lipofilling ou des prothèses permettront également de les rehausser. Maintenant si la ptose (chute) est très importante, c’est un lifting de fesses qu’il vous faut !
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