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Une bonne idée, le mini lift ? Pas si sûr !

Une bonne idée le mini lift ? Pas si sûr !

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20 novembre 2024


Passé un certain âge, toutes les femmes songent à faire un « mini lift ». Mais est-ce la solution idéale pour tout le monde ? Hum, hum … Pas toujours.

C’est quoi le mini lift ? 

A vrai dire, chaque chirurgien a sa définition du truc. Compliqué …  

A l’origine pourtant, le mini lift était bien décrit : un lifting de l’ovale, superficiel, cutané (comprenez, qui tire simplement la peau). C’est le lifting « à la papa », vite fait, bien fait, tel qu’on le pratiquait jadis. Mais depuis plusieurs années maintenant, le standard en matière de lifting est le lifting profond, qui ascensionne à la fois la peau et les muscles pour un résultat beaucoup plus naturel. Mais comme toutes les patientes ont une trouille bleue de la chirurgie, eh bien tout le monde emploie l’expression « mini lift » ! Mais après, ce que chacun fait dans son bloc peut-être très différent … 

Le mini lift : souvent un lifting de la peau seulement 

Certains spécialistes s’en tiennent à la définition de départ et réservent ce lifting cutané à des patientes qui présentent un relâchement cutané pur. Autrement dit, des femmes à la peau fine, parcheminée, et sans anomalies au niveau des structures profondes, ce que le chirurgien analyse rapidement en exerçant une légère traction sur le tissu en direction de l’oreille. « Mais c’est assez rare, en fait, le lifting cutané pur. Souvent, l’origine du problème est multifactorielle et nécessite de traiter la peau et les muscles en même temps » indique le Dr Yaël Berdah, chirurgienne plasticienne. Les avantages du lifting cutané : un temps d’intervention restreint (environ 1 h 30), une cicatrice plus courte (elle démarre dans les replis de l’oreille et contourne le lobe), une récupération plus rapide (à J + 7, bien maquillée, vous pouvez vous montrer) et un tarif allégé (à partir de 3800 €). 

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Le mini lift pour traiter des signes débutants de relâchement ? 

Là, les avis divergent. Pour le Dr Yaël Berdah, le mini lift ne doit pas être proposé en première intention. « Si les patientes sont peu marquées, dans ce cas, je les oriente vers des solutions de médecine esthétique, que je combine en vue d’obtenir un meilleur résultat, car mon idée est de leur éviter à tout prix les cicatrices. Par exemple, avec une association de Botox, d’acide hyaluronique et de fils crantés, on récupère vite un ovale parfait » indique la spécialiste.

Oui, sauf que tout le monde n’est pas partant pour une multiplication de gestes non plus ! « Certaines patientes ne veulent pas entendre parler de tout cela. Elles préfèrent un geste chirurgical a minima », indique le Dr Robin Mookherjee, chirurgien plasticien. 

« Alors, plutôt que d’injecter de l’acide hyaluronique dans le bas du visage qui risque de l’alourdir, je peux proposer un mini lift. C’est une solution à mon sens plus logique pour restaurer le triangle de la jeunesse. En fait, le mini lift pour moi, c’est le lifting de l’ovale, contrairement au lifting cervico-facial qui traite en prime le cou. Il s’adresse à des signes de relâchement débutants, autour de 40/45 ans. Sauf que je ne réalise jamais de lifting cutané pur. J’y associe toujours quelques points qui vont retendre aussi un peu le muscle » indique Marc Divaris, chirurgien plasticien. Un mini lift un chouïa plus costaud parce qu’il utilise des « plicatures », c’est à dire des points qui vont resserrer et repositionner les muscles (dans un vrai lifting, ces derniers sont coupés puis retendus). 

Le défaut de toutes ces techniques a minima, même en usant de plicatures, c’est que le résultat ne tient jamais très longtemps. A peine 2 à 3 ans … , à moins d’aller plus profondément encore et de réaliser un mini-décollement sous les muscles, ce qui est aussi une autre solution proposée par certains. Un lifting profond a minima, si vous préférez. Lire ici : Micro lifting, une alternative aux fils tenseurs plus durable et dans ce cas, le résultat persiste quelques années de plus. 

Le mini lift, une vraie solution ou pas alors ? 

Pour pas mal de spécialistes, le mini lift ne sert pas à grand chose. C’est se créer des cicatrices pour rien. « Si la bajoue n’est pas encore très marquée, mieux vaut retarder l’heure l’intervention et pratiquer ensuite un deep plane. Ça saigne moins que dans le plan superficiel ; les patientes récupèrent presque aussi vite qu’après un mini lift et le résultat est beaucoup plus durable, entre dix ans et quinze ans » indique le Dr Mookherjee. 

Maintenant, on le sait, l’expression « mini lift » fait vendre et certains n’existeront pas à vous proposer cette intervention a minima, quel que soit votre cas ! Mon conseil : résistez à la tentation et faîtes plutôt de la médecine esthétique en attendant, non ? 🙂

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Les experts

Drs Robin Mookherjee, Yaël Berdah, Marc Divaris

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Linh Pham, journal et medi-aesthetics influencer, créateur du premier magazine digital indépendant sur la médecine et la chirurgie esthétique

Journaliste spécialisée en médecine et chirurgie esthétiques, j’ai créé Le Journal De Mon Corps pour vous donner la meilleure info qui soit sur le sujet. Ma différence : des enquêtes fouillées, rédigées de façon libre, indépendante et sur un ton impertinent qui, je l’espère, vous feront passer un bon moment.